La Table d’hôtes, c’est parti aussi !!!
Dans la gamme d’activités de la Commanderie, la Table d’hôtes restait en sommeil malgré quelques expérimentations préalables.
Le Papaïto des plaines, alias le chef cuistot, commençait à manifester quelque impatience dans l’attente de quelque victime.
Donc …
Le 29 octobre dans l’après-midi, le téléphone sonne pour annoncer l’arrivée de cette espèce très recherchée localement : un couple de clients pour la Table d’hôtes pour le soir même.
Du coup, branle-bas autour de la question : des clients, mais pour quel menu ?
ou de façon plus prosaïque :
1 - Qu’avons-nous « en réserve » ?
2 - Que pouvons-nous faire à partir de cette base ?
A la première question, la fouille des lieux rapporte les éléments suivants :
- quelques tomates,
- un beau morceau de lard,
- un courge en provenance du jardin de Papy de Montoire,
- un demi-camembert à point,
- des oranges.
La deuxième étape nécessite la consultation de la base de données des 6058 recettes (la précision est cardinale) contenues dans les classeurs, le reste de la bibliothèque n’étant pas disponible. L’utilisation des NTIC[1] conduit à choisir :
- Tomates à la Mozzarella et à la Pancetta, (publicité des huiles Lesieur),
- Courge poêlée à la Paysanne, (magazine « Maxi » d’octobre 2002),
- Poêlée d’Oranges au Miel d’Acacia, (revue « Cuisiner ! »de mars 2000).
Il ne reste qu’à dépêcher Mémé Zaza pour les compléments d’appro[2], à quérir une paire de bouteilles de « Coteaux-du-Vendômois rouge, cuvée Vieilles Vignes 2005 » de Patrice Colin puis à reprendre les activités de jardinage en attendant l’heure de passer en cuisine.
Le Papaïto ayant « zappé » l’heure, appel est fait à Mémé Zaza en renfort pour les préparatifs :
- éplucher les tomates et la courge ;
- couper tomates, mozzarella en dés, la courge et le lard en gros cubes, la pancetta en lanière;
Ensuite Aux casseroles :
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19h30, il est l’heure… Nadège a préparé table et apéritif. Il ne reste qu’à accueillir nos hôtes pour faire plus ample connaissance autour d’un petit verre de vin de noix de fabrication locale.
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Ceci fait, la conversation peut se poursuivre autour de la table familiale car tel est bien l’esprit de la table d’hôtes : partager le repas familial qui a le droit d’être bon.
Les obstacles sont franchis les uns après les autres. Les tomates apportent leur note méridionale. L’accord des vieilles vignes, dans lesquelles le pineau d’Aunis se fait discret, avec le style « cuisine du terroir » de la courge accompagnée d’un bon morceau de lard poêlé se fait bien.
De même, les fromages ne protestent pas. Camembert et petit Trôo[3] se laissent faire un brin de conduite par le coteaux-du-Vendômois.
Les oranges, bien que tièdes, apportent une note fraîche qui permet de conclure « en légèreté ».
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Se souvenant que ce sont les premiers « tables d’hôteurs », Papaïto s’en retourne dans la réserve et revient avec une bouteille de Perles d’Anne-Sophie, vin pétillant de Patrice Colin[4] qui permet de fêter dignement l’événement autour de quelques bulles qui, lorsqu’elles sont à bonne température, ont une légère note de violette.
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Amis lecteurs, nous espérons que cet article vous aura mis l’eau à la bouche. Quant à nous, nous souhaitons avoir l’occasion de renouveler souvent cette expérience.
[1] Nouvelles technologies de l’information et de la communication
[2] Aller faire les courses manquantes, en quelque sorte
[3] Délicieux fromage de vache de fabrication locale (laiterie de Montoire) qui mériterait d’être mieux connu. A essayer à différents stades d’affinage.
[4] « Fournisseur historique » de la famille pour les vins du Vendômois.