Un petit tour dans les Coteaux-du-Vendômois ...
La préparation du mariage du « petit Nicolas », le fils de nos amis Jouanne, a constitué une bonne raison, pour ne pas dire un prétexte, pour réviser quelques gammes en (re)faisant le tour des vignerons du Vendômois.
Le blanc, vive le chenin | Le gris, forcément du Pineau d'Aunis |
et le rouge. Du pineau d'Aunis, il y en a forcément un peu, beaucoup, à la folie ... |
La brièveté de l’exercice a contraint à procéder à une sévère limitation du champ d’expérience. Disposant de deux après-midi, nous avons choisi de nous limiter à 6 viticulteurs. Le « fil rouge » de cette expédition restait le choix des vins pour le repas du mariage. En dehors du Pétillant pour le vin d’honneur et la soirée, nous cherchions principalement un chenin bien typé pour accompagner le sandre et un rouge « rond » pour aller avec une selle d’agneau. Cette contrainte a conduit à négliger un peu le vin le plus typique, c’est-à-dire le gris du Vendômois, issu du Pineau d’Aunis
Arrivés le vendredi midi, la première opération fut de se sustenter. Au menu : Clafoutis de tomate cerises au chèvre, Picata de veau au Fenouil, Oranges à l’orientale.
Le clafoutis de tomates et son verre de chenin |
L'orange à l'orientale d'après Michel Oliver |
Après ce repas il est temps d’attaquer le premier après-midi de « travail ».
Première étape : Charles Jumert à Villiers
Une séance appliquée, comme le prouve les images ci-dessous de laquelle sont particulièrement ressortis, hormis le gris 2006 (un des plus réussis à mon goût), les blancs de chenin notamment le 96 et bien entendu le Pétillant rosé. Hors concours, on ne peut passer sous silence la Cuvée Ste Catherine (cépage rarissime, le Meslier St François).
Chantal et Didier | Papaïto, |
Nadège, notre animatrice du goût | Les effets du Meslier St François |
Première épreuve réussie, il suffisait ensuite de se projeter « à l’autre bout du vignoble », à Villiersfaux pour rencontrer Dominique Houdebert et ses vins.
Et hop ! Au boulot.
Comme le montre la table, c’est du sérieux.
Dans la bonne humeur |
Cela ne rigole plus ... |
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Papïto déguisé en intellectuel |
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Là encore, le gris était plaisant et le millésime prochain s’annonce bien. Le Vendômois blanc est à recommander et plus encore la « cuvée tradition » 2003 (il en reste un peu) et 2005.
La journée s’avançant et la capacité gustative diminuant, décision est prise de terminer la tournée du jour par une visite au Domaine du Four à Chaux, chez Sylvie et Dominique Norguet.
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Par chance, nous les avons rencontrés tous les deux et ils nous ont fait l’honneur d’un tour d’horizon des plus complets, y compris des cuvées non encore embouteillées.
De la propriété, j’aime tout particulièrement, bien sûr le gris, mais surtout le Sauvignon (en vin de pays), parfait apéritif à mon goût (bien entendu, on a le droit d’en avoir des différents), et la cuvée Benjamin, dont la typicité du Pineau d’Aunis est bien présente mais retenue. Ceci fait de cette dernière une belle bouteille, idéale pour faire découvrir l’expression de ce cépage en rouge.
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Attentifs | Sérieux, sérieuse ... |
Back home … pour un dîner des plus sympathiques ...
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Il nous restait à présenter ELisabeth | |
Le Chef, dit Papaïto, ou encore moi-même,
Pris d’une nostalgie localisée autour des Charentes, du Poitou et de la Vendée, je décide de concocter un repas qui nous fait sortir du cadre géographique prévu pour le week-end.
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Ce menu typique s’accompagne de vins des Fiefs vendéens Pissotte en blanc et rouge.
Après une nuit réparatrice, une matinée consacrée à une grande ballade sous le soleil sur les hauteurs d'Artins, avec un passage obligé vers le petit bois en bordure de la propriété. Puis, un déjeuner tout simple et local achève de remettre tout le monde sur pied :
Rillettes de Montoire
(Tremblay)
Vendômois gris Cuvée Jasmine 05
(Martellière)
Boudin noir – Purée de Panais
Vendômois rouge Cuvée Rochambeau 05
(Brazilier)
Poêlée de Pommes
Prêts donc pour la deuxième séance qui sera centrée sur Thoré la Rochette. Au programme, Patrice Colin (Domaine de la Gaudetterie), Jean et Benoît Brazilier (Domaine du Carroir) et Pascal Creuzet ( Domaine de la Cave au Caux).
L’appareil photo ayant décidé de faire sa mauvaise tête, il ne reste que les images de notre passage chez Patrice Colin.
J’en profite pour le remercier au passage de m’avoir fait découvrir les vins du Vendômois voici une bonne vingtaine d’années lors de mes premières visites dans le vignoble local. Depuis, je suis devenu un ardent défenseur du Pineau d’Aunis dans toutes ses expressions.
Là encore, le travail est de haut niveau.
On se doit de citer le gris, quoique le 2006 ne soit pas mon préféré, les veilles vignes en blanc (en rupture en ce moment) et encore plus la Pente des Coutis (de très belle classe).
Pour les rouges, mon cœur va à la Cuvée Emilien Colin, pur Pineau d’Aunis, qui peut cependant heurter les non-initiés par sa typicité.
C’est ici que se trouve notre source principale de « bulles » avec les « Perles d’Anne-Sophie », qui sont encore meilleures après un an de cave, et depuis peu le Pétillant naturel rosé, gris qui termine sa fermentation naturelle en bouteille (une méthode ancestrale, en quelque sorte).
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Des autres visites, on retiendra particulièrement :
- chez Brazilier, la cuvée Rochambeau 05, le Pétillant « Jean Brazilier »,
- de la Cave aux Caux, son blanc « Les Maizes » 04, un vrai cadeau, son moelleux, passé en fût, que j’aime beaucoup et son cabernet rosé en demi-sec, malheureusement pas encore disponible en bouteille pour l’instant.
Retour à la Commanderie pour un repas « bien mérité » pour lequel nous retrouvons un de nos hôtes, M Carion, et qui clôturait l’opération « Coteaux-du-Vendômois ».
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A bientôt pour d'autres aventures ...