Un Réveillon presque comme les autres (1/2)
Inaugurons la cave du four à pain !
C'est là que ça va se passer !! |
Dans le même temps, une paire de copains du crû nous proposaient de faire « réveillon commun » pour la nouvelle année.
De là jaillit l’étincelle : inaugurer la cave en bonne compagnie pour ce changement d’année.
L’aventure nous a semblé mériter non pas un mais deux articles ! Celui-ci vous fera partager « la chose » vue de la cuisine et rédigé par le Chef Papaïto himself ! Le prochain vous intéressera à l’aspect « décoratif-illuminatif » de ce même événement suivi d’un résumé de la fête commenté par Nadège.
Il était donc une fois une joyeuse petite bande qui se réunit secrètement (c’est d’ailleurs pour cela qu’aucune photo des conspirateurs n’est disponible!) pour mettre au point un réveillon entre copains dans la cave du four à pain, à la Commanderie.
Premier objectif : trouver les cobayes … plutôt facile ! Faire appel à la « main d’œuvre » habituelle (pour les curieux, voir les articles « week-ends benne »). Du coup très rapidement, par un prompt renfort, nous étions 22 en arrivant au port, pardon à la cave, plus les trois petits, Lucas, Aurore et Mélanie, qui n’ont pas été en reste. Au passage, nous nous permettons une petite pensée pour ceux qui n’ont pas pu venir.
Ensuite, tout aussi amusant, mais moins facile, trouver un menu de fête à prix abordable boissons comprises (ne pas dépasser une trentaine d’euros par personne paraissait un bon point de visée) et « cuisinable » avec les moyens du bord (voir plus bas le concept de cuisine décentralisée).
Ceci, en faisant appel aux compétences de chacun …
Chantal, aussi connue sous les noms de Chanchan et de La Reine du cocktail, a pris en charge l’apéritif, amuse-gueules compris. Ce qu’on en sait, c’est qu’il y a eu du jus de fruits (merci Monsieur Pulco), du Triple-sec et du Touraine pétillant … . Pour plus de précisions, il faut passer à la question.
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Le dessert était confié à l’ami Denis, dit Goupil. Il était question d’une maison en Croquembouche, avec un surplus de nougatine parce que Mémé Zaza ne conçoit pas une pièce montée sans l’abondance de cet élément.
Denis, dans son numéro de maçonnerie | La Commanderie, version du soir .. |
Enfin, Papaïto après une plongée dans la section « Réceptions » de ses classeurs magiques proposait un foie gras cuit au sel pour commencer puis une fricassée d’oie.
Une des boîtes à idées (il y en a d'autres ...) |
La partition de l'apprenti sorcier |
Pour la partie « liquide », le choix des producteurs locaux s’est imposé sans peine, Papaïto fournissant les échantillons de dégustation. Merci à eux pour la qualité de leurs vins et l’excellence du rapport qualité / prix.
Avant l'action !! | Sur l'autel du sacrifice |
Le menu de la soirée s’établit alors ainsi :
La Soupe de Chantal et ses amuse-gueules faits maison
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Le foie gras cuit au sel (à partir d’une recette publiée dans la Nouvelle République) | Domaine de la Cave aux Caux Vin de Pays du Jardin de la France Blanc moelleux 2005 (GAEC Creuzet)
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Le « Trou » local à la Poire de Chanchan
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Oie en Fricassée dans un Bouillon safrané (du magazine « Pleine Vie » de décembre 2004)
| Domaine de la Charlotterie Coteaux du Vendômois Rouge Tradition 2003 (EARL Houdebert)
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Petit Trôo Chaource St Nectaire fermier Ossau Iraty Gruyère suisse Pouligny St Pierre
| Domaine de la Cave aux Caux Coteaux du Vendômois Les Maizes 2004 (GAEC Creuzet) |
Le Croquembouche de Denis Le Pudding du Pauvre Homme de Marc et Noëlla
| Cave de la Berthelotière Blanc méthode traditionnelle (Charles Jumert) |
Avant de passer à la suite de nos aventures, un petit mot de remerciement pour nos fournisseurs s’impose . Merci donc :
- à la Ferme de la Chambrerie de Ste Gemmes (41) et sur le marché de Montoire pour les foies gras de canard et les oies ;
- à la Laiterie de Montoire pour les délicieux petits Trôo ;
- aux Fromages du Moulin (aux Halles de Tours et sur le marché de Montoire) pour le reste des fromages.
Passons à présent à l’illustration de quelques moments placés sous le signe du « Art on the making ».
Alors que la cuisine centrale est le concept dominant actuellement, nous avons pour notre part choisi de développer le concept de cuisine décentralisée, voire de pré-fabrication puisque le Croquembouche est arrivé sous forme de « kit à monter ». Ce dispositif tactique se répartit comme suit :
- la cuisine habituelle de la maison,
- un « tripattes » dans le garage-atelier
- un frigo, une gazinière et un « tripattes » dans la pièce du four à pain.
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La réalisation du foie gras est d’une simplicité extrême. En résumé : Emballez, c’est pesé … ou presque … il faut juste goûter régulièrement pour savoir quand sortir le foie gras de sa couverture de sel. Nous n’avons pas manqué de volontaires … curieux, non ?
Les matériaux et l'outillage | Avant et après |
Paré à plonger | Les paquets cadeaux |
Y a pu qu'à ... | A table !!! |
En revanche pour l’oie, mieux vaut s’armer d’un brin de patience. Pas moyen d’y échapper, il faut commencer par un exercice de mécanique. Pour résumer, prenez une oie et démontez-la !
La bête .... (peut-être qu'elle sera bonne) | Attaquons le démontage |
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Y avait trois oies ... | Les pièces détachées rangées dans l'ordre ... |
Ensuite, il reste encore à découper la chair (je passe sur l’amusement du « désossage ») et à faire cuire selon un mode d’emploi adapté.
Tout ça ... |
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| ... pour ça |
Le fromage, lui, ne nécessitait que quelques mots de présentation et d’un support à sa mesure.
| La leçon ... |
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Voilà, c’est tout pour ce premier épisode …. A très vite donc …..
to be continued ….. !